• Napoléon

     

    Napoléon

     

    .................................................................................................

    Napoléon = pièce de 20 francs en or 

    Années de frappe : frappée entre 1803 et 1914 puis re-frappée dans les années 1952/60.

    Dimensions : Elle fait 21 mm de diamètre, 1.3 mm d'épaisseur et pèse 6.45 grammes (cad 5.805 grammes d’or et 0.645 grammes de cuivre (pour la solidité))

    Son titre (Aloi ou alliage) : est de 900/1000 avec une tolérance de 2 millièmes. Ce qui fait que pour un napoléon de 6.45 grammes il y a 5.805 grammes d’or et 0.645 grammes de cuivre,

    Prix : A ce jour, le 20 francs Napoléon s’échange à environ à plus ou moins 218 €.

    6.45 g * 900/1000 = 5.805 grammes d’or pur

    31.1034768 gr / 5.805 gr = 5.36 g

    1166.71 gr / 5.36 gr = 218 €

    .................................................................................................

     

     

    Les pièces à choisir pour investir seront plutôt des Cérès, des Napoléon III Tête Nue ou bien Tête Laurée, des Génie IIIème République, et des Marianne Coq “Dieu Protège la France” ou bien “Liberté, Egalité, Fraternité”.

    Frappées en grand nombre, ces pièces sont aujourd’hui faciles à trouver et leur prime est presque nulle. Elles coûtent leur poids en or. Dans les années 80, elles valaient 1 fois et demi à 2 fois leur poids en or tant elles étaient recherchées.

     

    Le Napoléon est “LA” pièce d’or dans l’esprit des Français. Peu connue en dehors de nos frontières, elle est pourtant l’une des pièces les plus conservées au Monde.

    De manière générale, les Napoléons représentent l’un des symboles les plus reconnus de la stabilité monétaire française au XIXème siècle.

    Il en existe de nombreux types, tous de 21mm de diamètre et d’un poids de 6,45 g, dont certains n’intéressent pas l’investisseur car la prime est déjà très élevée (Bonaparte, Napoléon Ier, Louis Philippe, …). Elles ont plus d’intérêt pour les numismates.

     

    Refrappe

    En mai 1952 était émis la « rente Pinay », emprunt à 3 % indexé sur le cours officiel du 20 francs or dit napoléon.

    Contrairement à la Suisse ces nouvelles émissions mettaient sur le marché des pièces en tout point semblables à leurs aînées. En effet pour la circonstance l’Hôtel des monnaies ressortait les anciens coins ayant servi à la frappe des monnaies originales de 1907 à 1914 pour produire ainsi des pièces identiques en tout point. Connues sous le nom de refrappes Pinay, seules leur apparence, neuve, et leur couleur légèrement rougeâtre, permettaient de les distinguer de leurs modèles. Néanmoins le commun des mortels pensait à tort, et c’est encore le cas souvent de nos jours, avoir en main de beaux exemplaires des millésimes originaux.

    Dans les faits ces pièces sont-elles réellement identiques ? J’ai déjà mentionné qu’elles présentaient une couleur légèrement différente. Mettez côte à côte un jaunet de 1906 et une refrappe Pinay rougeaude de 1907 ou 1914 en lumière naturelle et la différence vous sautera immédiatement aux yeux.

     

    Napoléon

    Avers de la 20 Francs Marianne Coq. A gauche refrappe Pinay "1909",

    à droite 20F Coq 1909. Photo : Yannick Colleu

    (deux pièces de même qualité photographiées sous le même éclairage 5000°K)

     

    Par curiosité j’ai cherché à connaître l’origine de cette différence. Après analyse d’un échantillon constitué de jaunets originaux et de rougeaudes, il s’avère que la refrappe Pinay présente 2 différences chimiques par rapport aux pièces originales :

    • plus faible teneur en or : les pièces contemporaines des millésimes qu’elles affichent présentent en moyenne un titre en or de 902,63‰, alors que les refrappes Pinay titrent en moyenne 900,39‰.
    • présence d’argent : alors que les monnaies originales ne présentent aucune trace d’argent, ces pièces frappées en 1952-1953 en affichent en moyenne 3,48‰ compensant ainsi le déficit d’or par rapport aux pièces originales.

    En conclusion de cette rapide analyse, les refrappes Pinay sont bien des « objets » différents et identifiables de façon objective des monnaies 20 francs or émises de 1907 à 1914.

     

    Les jetons qui valent le coup

    Ni médaille, ni monnaie, le jeton n’a pas de valeur faciale et pas de cours légal au moment où il a été frappé. Qu’est-il alors ? À la base, un jeton sert à compter. En raison de leur design, de leur pureté et de l’absence de valeur faciale légale, certains jetons répondent parfaitement aux critères de produit d’investissement.

    C’est le cas de la Vreneli 1935 L Suisse, du 50 pesos mexicain, de la Vera Valor Française et du Goldhans Suisse. Et pourtant, même s’ils ressemblent à des pièces, ils rentrent dans la catégorie des bijoux lors de la revente. Et c’est là que leur intérêt réside car vous allez pouvoir choisir entre une taxe fixe de 6,5% sur la valeur de votre vente ou bien la taxation dégressive sur les plus-values, 36,2% les deux premières années de détention.

    Les 20 francs émises de 1803 à 1914 ont été démonétisées à l’avènement du franc Poincaré par la et loi du 24 juin 1928. Les pièces d’origine sont donc, fiscalement des pièces ayant eu cours légal et à ce titre sont classées dans la catégorie fiscale des métaux précieux. Ce qui n’est absolument pas le cas des refrappes Pinay.

    De façon incontestable, les refrappes Pinay ne sont pas des monnaies, et ne sont pas non plus des monnaies démonétisées. En effet le statut de monnaie est hérité d’une décision souveraine, loi ou décret, et le retrait de ce statut est le privilège d’une décision de même nature. Aucune décision souveraine connue n’a jamais autorisé la frappe de ces nouvelles pièces.

    Dès lors la définition de ces émissions – suisses de 1945 à 1949 ou françaises de 1952 et bien d’autres encore – est exactement celle qu’a arrêtée le Conseil de l’UE en 2004 pour le jeton, c’est à dire des : « objets métalliques, autres que les flans destinés à la frappe des pièces, qui ont l’aspect de pièces et/ou en possèdent les propriétés techniques, mais qui ne sont pas émis en vertu de dispositions législatives nationales ou de pays tiers participants ou d’autres dispositions législatives étrangères et qui ne constituent donc ni un moyen de paiement légal, ni un cours légal. ».

    Toutes ces émissions sont donc des jetons et la fiscalité qui s’y applique en matière de cession est celle dite de la « catégorie fiscale des bijoux et assimilés » (CFBA) et non pas la « catégorie fiscale des métaux précieux » (CFMP).

    En clair, les cessions de quelques jetons refrappes Pinay ou d’une poignée de jetons 20 francs Vreneli doivent se faire sans avoir à sortir un seul centime de taxe. Les jetons imitant des monnaies sont relativement nombreux. Tous sont à classer dans cette catégorie fiscale et tous sont éligibles à cette exonération pour un montant de cession ne dépassant pas 5000€.

     

    Obtenir la valeur d’un napoléon en fonction du prix de l’or.

    Calcul :

    – une once d’or pèse 31.1034768 grammes.
    – Il y a 5.805 grammes d’or dans un Napoléon.
    Si on divise une once (symbole oz) d’or par les gr d'or dans un napoléon on obtient 5.35.

    31.1034768 gr / 5.805 gr = 5.35 g

    Il y a l’équivalent en or de 5.35 napoléons dans une once d’or.

     

    Pour information l’once utilisée pour les métaux précieux est l’once française d’ancien régime (l’once de troy).
    – Il suffit de prendre le prix d’une once d’or en euro sur Kitco  (en haut à droite de la page) et de la diviser par 5.35 pour avoir la valeur en or d’un napoléon.

    Sur kitco, l'once d'or est à 1166.71, on le divise par les gr d'or dans un napoléon (5.35) = 218 €.

    1166.71 gr / 5.35 gr = 218 €

     

    Napoléon

    Napoléon

    Napoléon

     

    Source : 20 francs or napoleon, cpordevises, lerevenu, fiscalité, années

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :