• Souverain britannique

     

    Souverain britannique

     

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    Souverain britannique = pièce d'or anglaise.

    Années de frappe : Frappée entre 1817 et 1603, 1817 et 1917, entre 1914 et 1917 (production restreinte),privilégier entre 1957 -1982 et 2000 à aujourd'hui.

    Dimensions : La pièce d'une livre fait 22.05 mm de diamètre, 1.52 mm d'épaisseur et pèse 7,988 grammes (cad 7.322 g grammes d’or et 0.666 g en cuivre (pour la solidité)).

    La pièce d'un-demi livre fait 19.30 mm de diamètre, 1.52 mm d'épaisseur et pèse 3.994 grammes (cad 3.661 grammes d'or et 0.333 g en cuivre).

    Le titre : est de 916,67/1000. (22 carats)

    Prix : A ce jour, le Souverain britannique d'un livre s’échange à environ à plus ou moins 274.52 et la demi livre à 137.26 €.

    7.988 g * 916.67/1000 = 7.322 grammes d’or pur

    31.1034768 gr / 7.322 gr = 4.25 g

    1166.71 gr / 4.25 gr = 274.52 €

     

    3.994 g * 916.67/1000 = 3.661 grammes d’or pur

    31.1034768 gr / 3.661 gr = 8.5 g

    1166.71 gr / 8.5 gr = 137.26 €

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    Souverain britannique

     

    Équivalent britannique du Napoléon de 20 francs, les premiers souverains furent frappés par Henry VII d’Angleterre.
    Pour l’anecdote, on retiendra que, lorsqu’ils ont créé leurs propres pièces, au début des années 1930, les américains ont récupéré les pièces anglaises en circulation pour les fondre afin d’assurer leur leadership.
    La pièce la plus connue représente Georges V tête nue et Saint-Georges à cheval terrassant le dragon sur le revers.

     

    Il s’agit de toutes les pièces d’or frappées par le Royaume-Uni depuis la loi monétaire du 22 juin 1816 à l’exclusion des pièces australiennes, canadiennes et sud-africaines. Cette pièce pèse 7,988 g. et titre 916,67 °/oo d’or. Les investisseurs s’intéresseront plus particulièrement aux types Georges V et Elizabeth II, ils ne supportent pas de prime de collection.

    Jusqu'à présent, les pièces de souverain sont encore frappées avec le portrait de la reine actuelle anglaises Elisabeth II pour les investisseurs et les collectionneurs afin de continuer la tradition de la maison royale anglaise. 

    La pièce d’or Souverain britannique s’est trouvée particulièrement recherchée en début d’année 2014. En raison d’une demande particulièrement forte, la Royal Mint, la Monnaie Royale britannique, se trouve en rupture de souverains, monnaie historique de la Grande-Bretagne. La Royal Mint a déclaré attendre de nouveaux stocks d’or pour la fin du mois de janvier 2014.

     

    Les pièces en or de souverain ont été frappées dans de tellement grands nombres de pièces à cause de l'ancienne étendue du royaume britannique pendant les années suivantes qu'aujourd'hui, elles sont encore collectionnées en tant que pièces d'investissement populaires dans le monde entier. A cause de son réserve presque infinie, la pièce est commercialisée avec une valeur proche de la valeur de l'or pure.

     

    1489

    Elle a été créé en 1489 à la demande du Roi Henry VII. La version moderne telle qu’on la connait aujourd’hui, apparait en 1817. La mythique figure de St George pourfendant le dragon y est représentée au revers. Encore recherché dans le monde entier, le Souverain d’aujourd’hui contient 0.235421 once d’or.

     

    1496 - 1603

    Le premier Souverain fut frappé en 1496 pour le roi alors en place, Henry VII.

    Elle présentait sur son avers une rose, symbole des Tudor, et sur son revers l’écusson de la famille royale. Les souverains en or de l’époque n’étaient frappées d’aucune valeur faciale. La photo ci-dessous présente un souverain en or de l’époque. Les Souverains ont continué d’être frappés par les différents monarques succédant à Henry VII jusqu’à la fin du règne d’Elizabeth Ier en 1603.

    Souverain britannique

     

    1817 - 1917

    En 1817, les Souverains ont de nouveau cours légal dans le pays. Cela fait partie d’une réforme monétaire majeure conduite par le Directeur de l’hôtel de la Monnaie Royale ou Royal Mint (équivalent de la Monnaie de Paris en France) d’alors, William Wellesley Pole.

    Un jeune graveur italien du nom de Benedetto Pistrucci (1783-1855) fut nommé pour créer le dessin de revers du nouveau Souverain, le fameux St George terrassant le dragon. Bien qu’il se soit vu infligé quelques modifications au cours des années, le dessin est essentiellement le même aujourd’hui. On peut y voir une volonté de témoigner de la grandeur de St George.

    D’autres types de revers ont été utilisés, notamment durant les règnes de William IV, Victoria, George IV et Elizabeth II. D’autre part, l’écusson royal a pu changer de format entre le premier souverain de 1489 et aujourd’hui. Par contre, le principe de la représentation du souverain régnant sur l’avers de la pièce a toujours été et est toujours respecté.

    Les Souverains or furent retirés de la circulation au début de la Grande Guerre en 1914 bien que la production fut assurée par la Monnaie Royale (Royal Mint) jusqu’en 1917. En effet, c’est en 1914 que l’Angleterre abandonne l’or comme unité monétaire. Elle continue néanmoins de fabriquer des monnaies à l’effigie de l’empire mais en quantités restreintes.

     

    Souverain britanniqueAvers du Souverain:

    L’avers du souverain arbore le profil du souverain de l’époque à laquelle il a été frappé. Sur l’image de droite, on observe le profil de Georges V, mais on retrouve également les profils de la reine Elisabeth, de Edouard II ou encore de la reine Victoria. 

     

     

     

    Souverain britanniqueRevers du Souverain :

    Le revers du souverain présente la mythique figure de St Georges dressé sur son cheval pourfendant le dragon. Sous la représentation de St Georges, on retrouve l’année de frappe. 

    Le design de la pièce est le fruit du travail de Benedetto Pistrucci (1783-1855).

     

     

    1932 - 1933

    Les Souverains qui ne furent pas fabriqués par la Monnaie Royale à Londres portent une marque indiquant l’endroit où ils ont été frappés (on peut citer Melbourne, Sydney, Perth, Bombay, Ottawa et Pretoria par exemple). Cette production extérieure à la Grande Bretagne est définitivement arrêtée en 1932.

    Petite parenthèse anecdotique : en 1933, les États-Unis d’Amérique retirent les Souverains de la circulation. A cette occasion, des millions de Souverains ont été refondus en lingots d’or.
    Si les USA possédaient tant de Souverains, c’est qu’ils commerçaient beaucoup avec l’Angleterre au XIXème siècle, les masses monétaires échangées étant alors importantes entre les 2 pays.

     

    1957

    En 1957, la Monnaie Royale décide de reprendre la frappe de Souverains pour d’une part satisfaire la demande mondiale et d’autre part, pour stopper la contrefaçon venant d’Italie et de Syrie qui va bon train depuis l’arrêt de la production en 1917. Ces nouvelles pièces ne sont pour autant pas remises en libre circulation. La production ralentit ensuite fortement et ne représente que des modèles d’essais, destinés au marché des collectionneurs et numismates.

    Les Souverains or destinés à l’investissement sont produits à nouveau dès 2000.

    En plus du Souverain, la Monnaie Royale frappa aussi des monnaies de 10 shillings (demi Souverains), des monnaies de 2 livres (double Souverains) et de 5 livres (quintuple Souverains). Seuls les Souverains et les demi-Souverains ont été frappés communément pour la circulation monétaire. Ces derniers sont ceux qui ont le plus circulé dans l’Angleterre victorienne.

    Jusque dans les années 30/40, le souverain fut la pièce d’or la plus demandée et la plus réputée au monde. Pour preuve, cette histoire racontée par Timothy Green dans son livre à propos de l’or :

    “Le fils d’un riche industriel en savon et en huile demeurant à Salonique, en Macédoine, rappelle ainsi ses souvenirs : ” Ma famille a transformé toute sa fortune en souverains avant l’invasion allemande, au cours de l’hiver 1941. Nous avions au moins 3 000 souverains cachés derrière l’encadrement des portes. A chaque coup de vent, ma mère se précipitait pour voir sí l’argent n’était pas tombé. Dès que les Allemands sont arrivés, ils ont occupé l’usine et, sans ce pécule, nous serions morts de faim. Une fois par an, nous démontions les portes pour prendre l’argent qui nous permettait de vivre. Bien que nous ne nous en soyons pas rendu compte sur le moment, la majeure partie de nos parents et de nos amis avaient agi de même. Mais mon grand-père, qui avait fait confiance à la monnaie grecque, se retrouva avec des liasses de billets sans valeur, et perdit toute sa fortune.”

     

    2004

    La Royal Mint en rupture de souverains pour 2014. Le 08 janvier dernier, le site d’informations économiques et de finances Bloomberg a fait savoir que la Monnaie Royale Britannique était déjà en rupture de stock de souverains, la monnaie historique de la Grande-Bretagne, pour l’année 2014.
    Les bas prix de l’or ont en effet engendré une demande exceptionnelle des souverains d’or ayant conduit à une rupture pour les six premiers mois de l’année.
    La Royal Mint a déclaré qu’elle attendait de nouveaux stocks de pièces à la fin du mois de janvier. En revanche, les stocks de Britannia, en or et en argent, sont disponibles, mais le souverain, qui véhicule l’histoire du Royaume-Uni depuis 1000 ans semble avoir plus de succès que sa petite soeur (avec un titre pourtant plus élevé en métaux précieux) !

     

     

     

     

    Dimensions des "Souverains britannique"

    Il existe des Souverains britanniques :

    • d’une livre : de 22.05 mm de diamètre, 1.52 mm d'épaisseur et elle pèse 7.988 grammes 
    • d’une demi-livre : 19.30 mm de diamètre, 1.52 mm d'épaisseur et elle pèse 3.661 grammes

     

    Souverain britannique

     

    Lieux de frappage

    En dehors des îles anglaises, les pièces en or de souverain ont également été frappées en Inde, au Canada, en Afrique du Sud et en Australie. On peut reconnaître leur origine à cause des lettres de frappage respectives :

    Souverain britannique

    Souverain britannique

     

    État

    L'alliage d'or de 22 carats et avec une teneur en or de 91,66% et un ajout des métaux additionnés plus durs est vraiment robuste, comme la pièce de Krugerrand. C'est la raison pour laquelle les plus vieilles pièces, qui ont déjà passées de nombreux mains, caisses et porte-monnaies, sont souvent dans un état assez bon. Dépendant de l'incidence de la lumière et de la composition exacte de l'alliage des métaux additionnés d'environ 8,34% (dans la plupart du temps du cuivre ou du cuivre-argent), la couleur d'une pièce en or de souverain peut avoir l'air différent, une fois c'est plutôt de l'or rouge (vieille) et l'autre fois plutôt de l'or jaune (neuve).

     

    Valeur

    Même si les Souverains anciens furent produits en quantité beaucoup plus importante que les Souverains modernes, il est beaucoup plus difficile de trouver des pièces de grande qualité datant des 17ème ou 18ème siècles. Les pièces d’avant 1817 ne nous intéresseront pas dans une logique d’investissement car elles sortent de la catégorie de l’or d’investissement et sont alors concernées par la TVA.

    Les Souverains de haute qualité datant des règnes de George III, George IV ou William IV sont extrêmement rares. Des pièces qualifiées SUP ou EF se trouvent encore mais sont assez rares, leur prime étant importante. Les pièces FDC ou UNC sont extrêmement rares pour ces périodes et leur prime atteint des sommets. En 2004 par exemple, un Souverain George IV daté 1825 s’est vendu à £14 950 !

    Les premiers Souverains de la période victorienne sont très recherchés et là encore la prime d’une pièce de qualité SUP ou EF sera très élevée. L’extrême rareté des pièces FDC ou UNC de cette période justifie une prime extrêmement haute. Bien que les Souverains récents de la période victorienne soient moins rares que les plus anciens, il est tout de même peu commun d’en trouver de très haute qualité, la prime restera donc élevée.

    En revanche, les Souverains datant des règnes d’Edouard VII et George IV sont relativement faciles à trouver en qualité SUP ou EF, la prime est de fait moins élevée que dans les cas précédents. Les pièces FDC ou UNC sont fortement primées par contre, comme dans le cas des Souverains de la période victorienne.

    Notons qu’aucun Souverain n’a été produit au cours du règne d’Edouard VIII, mais quelques pièces officielles ont été frappées. Si une de ces pièces venait à être vendue, la prime atteindrait là encore des sommets du fait de l’extrême rareté de ces pièces. Il a d'ailleurs été vendu à 1 million de dollar !

    Au cours du règne de George VI, seuls des pièces de collection ont été frappées pour célébrer son couronnement. Cet ancêtre du coffret collector d’aujourd’hui se trouve encore avec des pièces de qualité FDC. Inutile de vous dire que la prime est élevée, je suis sûre que vous vous en doutiez.

    Lors de sa réintroduction au début du règne d’Elizabeth II, le Souverain fut produit en quantité beaucoup moins importante qu’auparavant, ce qui est somme toute logique étant donné qu’il n’est pas destiné à la libre circulation.

    Bien qu’en quantité réduite, ces pièces se trouvent globalement mieux conservées que les plus anciennes, du fait qu’elles aient été moins échangées, etc.… Vous les trouverez ainsi assez facilement en qualité FDC ou UNC. La prime sera bien sûr moins importante que pour les pièces FDC des périodes précédentes mais elles restent sans aucun doute un investissement de qualité et valable sur le long terme. De plus, de part leur notoriété mondiale, elles continueront d’être recherchées et ce de plus en plus au fil des années. La prime augmentera donc nécessairement.

    Pour faciliter vos recherches, nous avons dressé une liste des Souverains qu’il vaut vraiment la peine de chercher (et trouver) pour qui veut investir dans les pièces d’or.

    • Les Souverains 1817, qui sont les premiers Souverains modernes,
    • les pièces de qualité FDC ou UNC des règnes de George II, George IV et William IV (si vous trouvez des pièces de qualité SUP ou EF, n’hésitez pas non plus).
    • Le Souverain Victoria de 1838,
    • le Souverain 1841, qui est le Souverain Victoria le plus rare.
    • le Souverain 1917 frappé à Londres, car c’est la dernière année de production du Souverain par la Royal Mint.
    • le souverains Edouard VII, particulièrement prisés en Inde (l’un des 2 plus gros marchés de l’or et ancienne colonie britannique). C’est un effet l’un des rares souverains dont le profil de monarques est tourné vers la droite, ce qui est supposé porter bonheur, et c’est un monarque masculin qui plus est. C’est une pièce qui prend facilement 10% de valeur en plus des autres souverains, en raison du marché indien.
    • Les souverains plus rares et bien plus anciens sont datant de l’époque d’Henry VII, le « fondateur » des sovereigns en 1489.
    • Et pour finir, le Souverain Elizabeth II daté de 1989 pour la commémoration du 500ème anniversaire de la fameuse pièce !

     

    Le saviez-vous ?
    Le prix des demis souverains Edouard VII est généralement 10% plus cher que celui des autres souverains, en raison du marché de l’Inde, où la demande pour ces produits est forte.

     

    Conclusion

    Pour conclure sur tout cela, vous l’aurez certainement deviné, le Souverain est une excellente pièce d’investissement. D’une part, à courte échéance et surtout si votre pièce est de grande qualité, la prime sera plutôt élevée (dépendant de la date de frappe). De plus, il est probable que tant que l’Angleterre conservera sa devise, les Souverains continueront d’être frappés par la Monnaie Royale pour le plus grand bonheur des collectionneurs, investisseurs et autres enthousiastes. Et si un jour l’Angleterre décidait de se convertir à l’Euro, vous serez bien chanceux d’avoir dans votre « porte-monnaie » quelques unes des pièces anglaises devenues de véritables icônes…

    Faire attention à la prime à l'achat. Détecter les moments où la prime instantanée se rapproche le plus possible de la prime de fond (qui est de 0 en France et un peu plus élevée au Royaume -Uni) afin d’acheter au meilleur moment et ainsi avoir la possibilité de démultiplier sa valeur en cas d’explosion de prime lors d’une crise.

    Acheter la pièce avec la prime la plus basse n’est pas nécessairement le meilleur calcul. Ce qu’il faut, c’est acheter la pièce avec le meilleur différentiel de prime en %.

    Ex : le souverain s’en tire pas trop mal en France avec un différentiel d’environ 20% (c’est ce que l’on a observé au cœur de la crise, le 10 octobre 2008, au moment où le napoléon s’envolait). Ce qui en fait un placement légèrement moins intéressant que le napoléon 20F, mais finalement un très bon choix alternatif à notre pièce nationale. Par contre, avec 29% de différentiel, le demi-souverain possède un potentiel de hausse côté prime sensiblement plus élevé. Ceux qui en possèdent lorsque le monde s’écroule réaliseront de meilleures affaires que ceux qui n’auraient que de la Marianne en coffre. 

    Son âge vénérable fait du Souverain or anglais une des pièces les plus recherchées tant par les numismates que par les investisseurs. Si son prix fluctue avec le cours de l’or comme toutes les pièces rentrant dans la catégorie de l’or d’investissement, ce n’est pas l’unique variable entrant en ligne de compte. En effet, la pièce pourra bénéficier d’une prime assez élevée en cas de crise

     

    Source : loretlargent, metaux-precieux, loretlargent, loretlargentorobelorobelorobel, liste des souverains, numista

     


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